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Se faire vacciner contre la COVID-19 chez Dolly Parton

On m’aurait dit qu’on allait recevoir notre sixième dose de rappel du vaccin contre la COVID-19 dans la ville de naissance de Dolly Partout que je l’aurais pas cru.

Mais rendu là, c'était presque un hommage car en 2020 la reine du Country - qui lance ces jours-ci son premier album rock en carrière - a donné 1 M $ à la recherche pour développer le vaccin de Moderna.


Avec notre chance c’est évidemment ce qui est arrivé un samedi matin d’octobre dans un Walgreens de Sevierville au Tennessee.


Pourquoi faire ça là ? Trois choses.


1-La campagne québécoise de vaccination avec la version la plus à jour du vaccin n’était pas encore en vigueur pour nous lorsqu’on est partis le 6 octobre


2-Avec leurs taux risibles de vaccination anti-COVID, ça prend un carnet de santé à jour pour visiter les États du sud. Tous mes amis qui sont allés en Floride récemment ont ramené la COVID en souvenir et ce même avec un taux de vaccination qui avoisine les 70%.

C'est pourquoi on s'est dit qu’avec notre santé de citron digne des Pinto et des Corvair d'autrefois (Une fois, s't'une immunosuprimée et un diabétique/hypertendu qui voulaient rentrer dans un bar. Le barman a toussé, le bar s'est tassé, sont rentrés dans l'hôpital!), fallait se gréyer en protection.


Avec le Tennessee (56% des résidents pleinement vaccinés) l’Alabama (52 %), le Mississippi (53 %) et la Louisiane (55%) au menu, notre itinéraire avait de quoi être anxiogène, comme ça se dit astheure. Tous dans le top-10 des États où les Américains sont les moins vaccinés selone Center for Disease Control And Prevention, tel que relayé par le New York Times


3-Pendant qu’il manquait de vaccins au Québec, quel adon, les pharmacies aux États-Unis regorgeaient maintenant de doses à jour, trois semaines après un début de campagne également chaotique. On aura fait notre part pour laisser un maximum de protection aux Québécois !


Comme chez nous la vaccination est gratuite pour tous et oui, elle est même accessible aux étrangers sous les mêmes conditions. S’il fallait que ça coûte quelque chose, on serait encore en pandémie.

Tout le bonheur du monde s’est affiché dans le visage du pharmacien quand on lui a demandé pour un vaccin. La procédure - pour tout le monde - implique une tonne de paperasse, dont un formulaire à remplir qui demande un certain niveau de littératie (et de patience!). Mais le personnel est avenant et diligent: le commis n’a pas hésité à déjouer son système informatique formaté pour les codes postaux américains pour compléter notre inscription.


Et quelques minutes plus tard, on recevait chacun la piqûre tant attendue, administrée par notre pharmacien tout sourire mais avec un manque d’assurance qui trahit le peu de demande dans son coin de pays. Ben du vouloir mais rien à voir avec nos anges-gardiennes-piqûeuses-en-série!





 
 
 

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